30/01/2013

29/01/2013

Texte

TERRA INCOGNITA

J’ai lu un texte aujourd’hui, concernant le travail d’une photographe américaine nommée Whitney Hubbs, dont je n’avais jamais entendu parler.
Ses photos, pour ce que j’ai pu en voir, n’avaient rien en commun avec les miennes. Pourtant ce texte, qui décrivait sa démarche, aurait pu parfaitement s’appliquer à mes propres travaux.
Ce qui m’a renvoyé aux recherches d’un artiste - dont le nom m’échappe - qui comparait les actualités délivrées par différents médias sur une période donnée.
Son constat était que les phrases employées pour décrire divers évènements (guerres, manifestations, faits divers,…) étaient étonnamment interchangeables. Ce qui se disait, par exemple, en 2003, peut s’appliquer, mot pour mot, à ce qui se dit aujourd’hui. Le discours, le langage ne variant absolument pas, quelle que soit l’actualité à laquelle ils se réfèrent.
En serait-il de même, toute proportion gardée, pour la photographie ? Se pourrait-il qu’il y ait, dans certaines critiques et analyses proposées au public pour décrypter les œuvres, la répétition de poncifs élaborés par souci de mise en scène ?
Car il n’est pas rare que le langage des meilleurs artistes, expression surgie des profondeurs de l’être, surpasse les limites des discours sur l’art.
Est-il pertinent de vouloir réduire un langage conçu pour se suffire à lui même, à un autre langage ?
C’est là une vaste question...
Pour ma part, je ne souhaite pas aborder l’art par la raison, ni la sensibilité atrophiée qu’entretient la culture de masse. Mais par cette partie du cerveau humain restée inexplorée. Cette terra incognita où résident les grands mystères de la vie.

Canal Saint-Martin (Paris)

28/01/2013

26/01/2013

25/01/2013

23/01/2013

22/01/2013

20/01/2013

18/01/2013

16/01/2013

Busy day. Going to Clichy (Paris)


           

03/01/2013